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Grand Oral Maths

Comment les mathématiques peuvent aider dans le traitement des cancers ?

Comment les mathématiques peuvent aider dans le traitement des cancers ?

Introduction

A. Définition du cancer et de son importance en santé publique

Bienvenue à tous pour ce grand oral sur un sujet crucial : « Le rôle des mathématiques dans le traitement des cancers ». Avant de plonger dans les détails, laissez-moi vous expliquer ce qu’est le cancer. Si l’on consulte un dictionnaire, on peut y lire que c’est une «maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive».

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Mais qu’est ce que cela veut bien dire 🤔

Imaginez votre corps comme une ville, avec ses cellules qui jouent des rôles spécifiques, comme les habitants de cette ville. Maintenant, le cancer survient lorsqu’un groupe de cellules « délinquantes » commence à se multiplier de manière incontrôlée, perturbant ainsi l’ordre de la ville et mettant en péril la sécurité de l’ensemble de la ville. Vous comprenez maintenant pourquoi le cancer est une préoccupation majeure en santé publique ! (Notre sujet est de grand oral est donc plutôt pertinent.. hehe)

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Si vous n’avez rien compris à ce que je veux de raconter, retenez juste que si notre corps est une ville, les cellules cancéreuses représentent tous les méchants 😈

B. Importance de la recherche de solutions efficaces

Face à cette menace grave, la recherche de solutions efficaces est vitale. Chaque avancée dans le domaine du traitement du cancer peut potentiellement sauver des vies et améliorer la qualité de vie des patients.

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Retenez que chaque année, c’est 9,6 millions de personnes à travers le monde qui meurent du cancer (source: Santé publique France)

C’est pourquoi les efforts des chercheurs et des professionnels de la santé sont continuellement dirigés vers la découverte de nouvelles méthodes de traitement et de prévention.

C. Annonce du sujet : le rôle des mathématiques dans le traitement des cancers

Maintenant, passons à notre sujet du jour : le rôle surprenant des mathématiques dans la lutte contre le cancer.

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Vous vous demandez peut-être ce que les mathématiques ont à voir avec le cancer, n’est-ce pas ?

Eh bien, vous seriez surpris de découvrir comment les équations et les modèles mathématiques peuvent nous aider à mieux comprendre cette maladie et à développer des traitements plus efficaces.

I. Modélisation mathématique des tumeurs cancéreuses

A. Modèles de croissance tumorale

1. Modèle de croissance exponentielle

Le modèle de croissance exponentielle est une représentation mathématique de la croissance rapide et non contrôlée des cellules tumorales. Il suppose une augmentation constante du nombre de cellules avec le temps. Cette croissance exponentielle est souvent observée dans les stades initiaux du cancer, lorsque les cellules cancéreuses se multiplient rapidement sans rencontrer de limitations.

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C’est le même principe avec la population mondiale : plus il y a d’individus sur la planète, plus il y a de naissances (car il y a plus de parents potentiels).

En gros, retenez que dans ce cas, le nombre de cellules cancéreuses ne fait qu’augmenter, et de manière de plus en plus significative. Cependant, ce modèle présente pas mal de limites, c’est pourquoi il n’est pas toujours pertinent.

2. Modèle de croissance logistique

Le modèle de croissance logistique prend en compte les limitations environnementales et physiologiques qui influent sur la croissance tumorale. Contrairement au modèle exponentiel, ce modèle reconnaît que la croissance ne peut pas être infinie en raison de facteurs tels que la disponibilité des nutriments, de l’oxygène et de l’espace. Ainsi, la croissance tumorale atteint éventuellement un plateau, où la multiplication des cellules est compensée par leur mort.

Parlons à présent plus spécifiquement d’un modèle mathématique qui est très souvent utilisé dans le milieu médical : le modèle de Gompertz (ça vous dit quelque chose❓).

L’équation de cette modélisation est :

N(t) = A \cdot e^{B \cdot e^{C \cdot t}}

Où :

A = 10^{12}, B = \ln(10^{-12}),C = -0.09 

Cette équation permet de modéliser la croissance tumorale en fonction du temps (t), en utilisant les paramètres A, B, et C.

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Ok c’est bien beau tout ça, mais concrètement ça donne quoi ?? Pas de souci, voici un petit graphique commenté pour illustrer tout ça 🙏
Modèle de Gompertz

Sur ce graphique, l’axe des abscisses est gradué de manière arbitraire de 0 à 40, car il est difficile d’utiliser une échelle de temps précise. En effet, la vitesse de croissance des différents cancers peut varier considérablement. Certains cancers peuvent se développer rapidement, en seulement 5 ans, tandis que d’autres peuvent prendre jusqu’à 15 ans pour doubler leur taille. Cette variabilité est illustrée par les différentes vitesses de croissance observées.

Observons maintenant la forme de la courbe. Au début, la croissance tumorale est très lente, presque imperceptible, car la courbe reste très proche de l’axe des abscisses. Cette phase initiale correspond à une période où les cellules cancéreuses sont encore peu nombreuses et leur multiplication est limitée.

Ensuite, la croissance commence à s’accélérer progressivement. Cela est dû au fait que les cellules cancéreuses acquièrent des capacités de multiplication plus rapides. Elles deviennent de plus en plus efficaces pour se reproduire, ce qui se traduit par une augmentation significative de la croissance tumorale.

Finalement, la croissance ralentit. Ce ralentissement est causé par une augmentation des pertes cellulaires. À ce stade, les pertes de cellules deviennent équivalentes au nombre de nouvelles cellules créées. Ces pertes sont principalement dues au fait que les cellules cancéreuses perdent leur capacité à réparer leur propre génome. Cette perte de stabilité génétique rend les cellules cancéreuses plus vulnérables aux mutations. Si ces mutations affectent des gènes essentiels à la survie cellulaire, la cellule meurt, entraînant ainsi une diminution du nombre total de cellules.

Pour aller plus loin : ici.

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Petit bilan pour ceux qui n’ont rien suivi 🤡. Sur le schéma ci-dessous on voit bien la différence entre le modèle de croissance exponentielle (courbe en orange, avec une augmentation à l’infini) et le modèle de croissance logistique (courbe en vert, avec un plafond à partir duquel l’augmentation est clairement ralentie).
Bilan modèle de croissance exponentielle et modèle modèle de croissance logistique

B. Modèles de développement de la résistance aux traitements

1. Modèles de résistance génétique

Les modèles de résistance génétique examinent comment les mutations génétiques dans les cellules tumorales peuvent conduire à une résistance aux traitements. Les mathématiques sont utilisées pour comprendre comment ces mutations se propagent et comment elles affectent la réponse des cellules cancéreuses aux médicaments. Cette compréhension est cruciale pour le développement de thérapies ciblées et de stratégies de traitement efficaces.

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Laissez moi devinez, vous voulez plus de détails, n’est-ce pas ? 😄 Allons-y !

Les modèles de résistance génétique reposent souvent sur des équations différentielles pour représenter l’évolution des populations de cellules tumorales sous l’effet de la sélection naturelle due aux traitements. Voici un exemple simplifié de modèle mathématique qui illustre comment les mutations génétiques conduisent à la résistance aux traitements :

Soit N(t) le nombre de cellules sensibles au traitement à un temps t, et R(t) le nombre de cellules résistantes au traitement à ce même temps. Supposons que la croissance des cellules sensibles suit un modèle de croissance logistique et que la croissance des cellules résistantes suit également un modèle de croissance logistique, mais avec un taux de croissance plus élevé en raison de leur résistance au traitement. Nous pouvons alors modéliser cela comme suit :

  1. Évolution des cellules sensibles :
\frac{dN}{dt} = rN \left(1 - \frac{N + R}{K} \right) - dN

Où :

  • r est le taux de croissance intrinsèque des cellules sensibles.
  • K est la capacité de charge de l’environnement (capacité maximale de support des cellules).
  • dN est le taux de mortalité des cellules sensibles.
  1. Évolution des cellules résistantes :
\frac{dR}{dt} = \alpha r R \left(1 - \frac{N + R}{K} \right) - dR

Où :

  • α est un coefficient qui représente le facteur de résistance, généralement supérieur à 1.
  • Les autres termes ont la même signification que pour les cellules sensibles.
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Les équations différentielles présentées décrivent comment les populations de cellules sensibles et résistantes évoluent en réponse aux traitements. En comprenant ces modèles, les chercheurs peuvent explorer comment les mutations génétiques conduisent à la résistance et développer des stratégies pour améliorer l’efficacité des traitements contre le cancer.

2. Modèles de résistance induite par le microenvironnement tumoral

Le microenvironnement autour de la tumeur joue également un rôle important dans le développement de la résistance aux traitements. Les cellules cancéreuses peuvent modifier leur environnement pour favoriser leur survie et leur croissance malgré les tentatives de traitement. Les mathématiques permettent de modéliser ces interactions complexes entre les cellules tumorales, les cellules saines et les facteurs environnementaux, fournissant ainsi des informations cruciales pour concevoir des thérapies plus efficaces.

En étudiant ces modèles mathématiques, les chercheurs peuvent mieux comprendre la dynamique complexe des tumeurs cancéreuses et développer des stratégies de traitement plus précises et efficaces. La combinaison de la biologie et des mathématiques ouvre de nouvelles perspectives passionnantes dans la lutte contre le cancer, offrant ainsi de l’espoir à de nombreux patients et professionnels de la santé.

II. Optimisation des traitements

A. Modèles de pharmacocinétique

1. Modélisation de l’absorption, de la distribution, du métabolisme et de l’élimination des médicaments

La pharmacocinétique est une branche des sciences pharmaceutiques qui étudie le devenir des médicaments dans l’organisme. Les mathématiques sont largement utilisées pour modéliser la manière dont les médicaments sont absorbés, distribués, métabolisés et éliminés par le corps. Les équations différentielles et les modèles cinétiques sont souvent employés pour représenter ces processus de manière quantitative.

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Encore des équations différentielles ?? Oui.. 😈

Par exemple, la cinétique de premier ordre est souvent utilisée pour représenter la dégradation des médicaments. Cette cinétique peut être décrite par l’équation différentielle suivante :

\frac{dC}{dt} = -kC

Où :

  • C représente la concentration du médicament dans le sang au cours du temps t.
  • k est la constante de vitesse de dégradation du médicament.

Cette équation différentielle montre que la vitesse de diminution de la concentration du médicament est proportionnelle à la concentration actuelle du médicament dans le sang. En résolvant cette équation, les pharmaciens peuvent prédire comment la concentration du médicament varie dans le temps en réponse à différents schémas posologiques et conditions physiologiques.

2. Optimisation des doses pour maximiser l’efficacité et minimiser les effets secondaires

Une fois que nous comprenons comment les médicaments se comportent dans l’organisme, nous pouvons utiliser des techniques d’optimisation mathématique pour déterminer les doses optimales à administrer aux patients.

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L’objectif est de trouver un équilibre entre l’efficacité du traitement et la réduction des effets secondaires indésirables !

Des méthodes telles que l’analyse pharmacodynamique et la modélisation pharmacocinétique-pharmacodynamique sont utilisées pour cette optimisation, en prenant en compte des paramètres tels que la concentration maximale du médicament, le temps nécessaire pour atteindre cette concentration, et la réponse biologique du patient.

B. Théorie des jeux appliquée à la chimiothérapie

1. Stratégies de traitement combiné

La théorie des jeux est utilisée pour étudier les interactions stratégiques entre les différentes molécules de traitement utilisées en chimiothérapie.

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C’est quoi au juste la théorie des jeux ? La théorie des jeux 🎲 se propose d’étudier des situations (appelées « jeux ») où des individus (les « joueurs ») prennent des décisions, chacun étant conscient que le résultat de son propre choix (ses « gains ») dépend de celui des autres.

Les chercheurs modélisent ces interactions sous forme de jeux mathématiques, où chaque molécule est considérée comme un joueur cherchant à maximiser son efficacité tout en minimisant les dommages collatéraux. Les équations différentielles (encore hehe) et les modèles de jeu coopératif ou non coopératif sont souvent utilisés pour étudier ces interactions et développer des stratégies de traitement combiné optimales.

2. Modèles de compétition entre cellules saines et cancéreuses

Dans le contexte de la chimiothérapie, la théorie des jeux peut également être utilisée pour modéliser la compétition entre les cellules saines et les cellules cancéreuses.

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Terme important dans le cadre de ce sujet : chimiothérapie ! La chimiothérapie désigne les traitements médicamenteux 💊 ayant pour but la destruction des cellules cancéreuses.

Les mathématiques permettent de quantifier les avantages compétitifs de chaque type de cellule et de prédire l’efficacité des différents traitements dans le contexte de cette compétition. Les modèles de jeu évolutifs et les modèles de dynamique des populations sont souvent utilisés pour étudier ces interactions complexes.

Conclusion

A. Récapitulation des principaux points

Ainsi, l’exploration du rôle des mathématiques dans le traitement du cancer a révélé leur importance cruciale dans divers aspects de la lutte contre cette maladie dévastatrice. Des modèles mathématiques tels que la croissance tumorale exponentielle et logistique ont permis de mieux comprendre la dynamique de la maladie, tandis que la modélisation de la résistance génétique a ouvert la voie au développement de thérapies ciblées. De plus, la pharmacocinétique, la théorie des jeux et d’autres outils mathématiques ont été essentiels pour optimiser les traitements et élaborer des stratégies thérapeutiques efficaces.

B. Importance croissante de la collaboration interdisciplinaire en médecine

Il est également vital de souligner l’importance croissante de la collaboration interdisciplinaire en médecine, où les chercheurs en mathématiques, en informatique, en biologie et en oncologie unissent leurs forces pour relever les défis complexes posés par le cancer.

C. Perspectives d’avenir pour l’intégration des mathématiques dans le traitement des cancers

Enfin, les perspectives d’avenir pour l’intégration des mathématiques dans le traitement du cancer sont très prometteuses. Avec l’avancement rapide de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage automatique et de la modélisation mathématique, nous sommes sur le point de réaliser des avancées significatives dans la lutte contre le cancer. Ces progrès offrent un immense espoir à de nombreux patients et professionnels de la santé en ouvrant la voie à des traitements plus précis, personnalisés et efficaces.

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Déjà fini ? Oui.. 😞 Si vous voulez d’autres sujets de maths axés médecine, c’est ici que ça se passe !

19 réflexions sur “Comment les mathématiques peuvent aider dans le traitement des cancers ?”

    1. Bonjour,

      L’équation du modèle de croissance tumorale logistique décrit la croissance des cellules tumorales sensibles en prenant en compte leur taux de croissance r et la capacité maximale de l’environnement K. Le terme (1−(N+K)/R) réduit le taux de croissance lorsque la population de cellules (sensibles et résistantes) approche la capacité maximale de l’environnement.

      Pour ce qui est de l’équation du modèle de croissance des cellules résistante, celle-ci nous donne des informations sur la croissance des cellules tumorales résistantes, en tenant compte de leur taux de croissance plus élevé (αr) dû à leur résistance au traitement. Comme pour les cellules sensibles, le terme (1−(N+K)/R) limite la croissance à mesure que la population totale approche de la capacité maximale de l’environnement.

      Enfin, l’équation différentielle correspondant au modèle de la pharmacocinétique de premier ordre nous montre que le taux de diminution de la concentration du médicament est proportionnel à la concentration actuelle. Cela signifie que plus la concentration est élevée, plus elle diminue rapidement.

      N’hésitez pas si vous avez d’autres questions !

      Bonne journée

      1. merci pour la réponse, à quoi correspondent les lettre À B C dans une équation différentielle genre où les avez vous trouvé ?

        1. A représente la taille maximale que la tumeur peut atteindre. B est un paramètre affectant la vitesse de croissance initiale de la tumeur. Et C est le taux de croissance décroissant avec le temps, illustrant la diminution de la croissance de la tumeur à mesure qu’elle grossit. Ces paramètres sont globalement issus d’observations expérimentales.

  1. Bonjour est ce que lon peut représenter par une courbe l’évolution des cellules sensibles et pas sensibles ? afin de voir quelle est la différence car comme ça ce n’est pas parlant

    1. Bonjour,

      Oui, on peut représenter l’évolution des cellules sensibles et résistantes par une courbe pour mieux visualiser la différence. En utilisant des modèles mathématiques qui décrivent la croissance des cellules sensibles et résistantes (en tenant compte de la capacité de charge de l’environnement et des taux de croissance et de mortalité), on peut tracer deux courbes distinctes. Une courbe montrera la croissance des cellules sensibles au traitement, tandis que l’autre montrera la croissance des cellules résistantes.

      La principale différence est que les cellules résistantes croissent plus rapidement en raison de leur capacité à survivre aux traitements, ce qui se traduit par une courbe de croissance plus raide comparée à celle des cellules sensibles, dont la croissance est freinée par l’effet du traitement.

      Voici une image d’illustration : https://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/immunite-et-vaccination/thematiques/virus-et-immunite/lantibioresistance-bacterienne-dans-le-nouveau-programme-de-premiere-specialite-svt-premiere-soacilite-svt/utiles/images/graphique_edumodeles_effectifs/image_large.

      Vous pouvez d’ailleurs aller lire l’article associé au lien suivant : https://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/immunite-et-vaccination/thematiques/virus-et-immunite/lantibioresistance-bacterienne-dans-le-nouveau-programme-de-premiere-specialite-svt-premiere-soacilite-svt/une-modelisation-de-levolution-de-lantibioresistance.

      1. Merci pour la réponse c’est plus clair mais sur l’image j’ai l’impression que ce sont les S qui croissent plus vite ?

        1. Je comprends la confusion. Ce qu’il faut regarder ici se passe après t=1100 tours, c’est-à-dire après l’arrêt de l’utilisation de l’antibiotique. Après que l’on ait utilisé ce dernier, les cellules résistantes sont sélectionnées : celles qui ont survécu à l’antibiotique sont donc les plus résistantes et vont ainsi naturellement mieux survivre à l’environnement. Ainsi, après t=1100 tours, les cellules résistantes croissent plus rapidement tandis que la courbe des cellules sensibles stagne voire diminue.

          1. c’est un peu plus clair mais du coup les cellules résistantes elles sont moins importantes ?

          2. Non, les cellules résistantes ne sont pas moins importantes. Bien qu’elles commencent en petit nombre, elles croissent rapidement après l’apparition de la résistance, car elles survivent aux traitements qui tuent les cellules sensibles.

  2. bonjour est ce que l’on peut faire une courbe pour la cinétique de premier ordre avec l’efficacité des traitements

    est ce que vous pouvez me dire comment on prononce l’équation diffferenrielle pour les cellules sensibles et le modèle de gompertz car je ne sais pas le dire à l’oral

    1. Bonjour,

      Oui, on peut tracer une courbe pour la cinétique de premier ordre en montrant comment l’efficacité des traitements diminue au fil du temps. La courbe suit une équation différentielle où la concentration du médicament diminue de façon exponentielle. Pour prononcer cette équation à l’oral, dites : « d C sur d t égal moins k fois C. » Pour le modèle de Gompertz, prononcez : « N de t égal A multiplié par e exposant B multiplié par e exposant C fois t, » où les paramètres A, B, et C sont définis dans le contexte.

  3. Bonjour je ne comprends pas l’histoire de l’arrêt de l’antibiotique désolée est ce que c’est possible d’expliquer à nouveau?

    1. je ne comprends pas pourquoi on dit dans l’oral que le taux de croissance est plus élevé pour les résistantes alors que sur le graphique c’est les sensibles

    2. Bonjour,

      Oui bien sûr ! L’antibiotique permet de sélectionner les bactéries les + résistantes. En effet, on essaye de tuer ces bactéries, donc celles qui restent à la fin sont des survivantes. Elles sont donc naturellement plus résistantes que les bactéries sensibles (cellule de base si vous voulez). Ainsi, cela explique que les bactéries résistantes croissent plus vite que les bactéries sensibles, puisqu’elles sont en quelque sorte améliorées/boostées.

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